3 Septembre 2019
En tant que parent, vous êtes-vous déjà demandé, s'il serait bon pour votre enfant en difficulté scolaire de le faire accompagner avec des cours à domicile ?
Je suis moi-même le contre-exemple d'une scolarité parfaite. J'ai redoublé ma sixième et ma seconde. Je n'ai pas eu ce privilège d'avoir du soutien scolaire chez moi.
J'ai décidé de vous présenter MyMentor, qui m'a d'abord surprise avec cette promesse " gagner 4 points sur vos notes ou tous vos cours sont remboursés" à l’accueil du site internet.
J'ai alors contacté Tony, le cofondateur, pour en savoir plus sur cet engagement et l’aide scolaire qu’il propose de la primaire jusqu’aux études supérieures.
Tony, 29 ans, s'appuie sur son expérience et sa passion de l'éducation, pour créer en 2012 avec un ami, une première plate-forme de cours particulier à domicile. Ces deux entrepreneurs, trop jeunes, rencontrent des difficultés pour communiquer sur leur activité. Tony croit pourtant en ce projet et décide en 2016 de poursuivre l’aventure avec William, son nouveau cofondateur et une nouvelle équipe.
Afin d'offrir une pédagogie de cours particulier unique, l'équipe MyMentor analyse chacune des nombreuses expériences de soutien scolaire avec les familles et les enfants.
Ainsi, dès l’inscription, l’accent est mis non pas seulement sur les lacunes de l’élève, mais aussi sur sa psychologie.
Et c'est bien là toute la différence.
Si je reprends mon exemple, mes difficultés à l'école provenaient davantage de mon incapacité à m'adapter à une nouvelle organisation scolaire. Timide, malgré l'excitation de passer chaque fois dans l'école des "grands", je ne réussissais pas à m'adapter aux changements.
Mes résultats scolaires s’en sont très vite ressentis. Je n'avais aucune "déficience" pour apprendre, c'était simplement mon caractère qui ne me permettait pas de m'approprier les nouvelles règles et disciplines enseignées.
Le changement d’établissement est un véritable bouleversement qu’il ne faut pas négliger. De fil en aiguille, les résultats baissent, puis la perte de confiance en soi, avec l’idée persistante que de toute façon « je ne suis pas douée pour cette matière ».
Comme déjà dit, je n'avais pas de professeur particulier pour m'aider à passer le cap. Pourtant, je ne l'ai pas fait seule. Après mon second redoublement, au lycée, j'ai fait la connaissance de ma nouvelle enseignante d'histoire-géographie. C'est bien elle, oui une seule personne, qui m'a accompagnée dans la réussite.
Elle était persuadée que j'étais capable d’être meilleure, elle m'a transmis la confiance qu’elle avait en moi. En très peu de temps, mes notes ont quasiment doublé dans la plupart des matières. Je n'ai jamais été la première de la classe, mais clairement, elle m'a donné les clés pour me stimuler.
Tony ne parle pas de professeur à domicile, mais de mentor.
Sa volonté est bien d’être dans l’accompagnement. Et qui de mieux pour accompagner votre enfant que des jeunes gens qui sont passés par là, il y a seulement quelques années ? Qui de mieux que des étudiants formés à la pédagogie MyMentor pour encourager, coacher et stimuler votre enfant qui doute de ses capacités, de ses études, voire de la façon de faire de l’éducation nationale ?
MyMentor part du principe qu’un enfant a plus de chance de progresser s’il existe une véritable relation de confiance avec le mentor qui le suit.
Que manque-t-il à un enfant pour progresser ? Est-ce que l’on peut véritablement dire que son seul manque de connaissances et les lacunes dans une ou plusieurs disciplines sont responsables d'un échec scolaire ?
Avec l'expérience, l'équipe se rend compte que bien souvent en dehors de cette sphère de compétences, il existe en réalité chez l'enfant, des angoisses, du stress, un manque de confiance en soi, un manque d'organisation, une « dys » particulière, une phobie scolaire, un problème d'adaptation...
L'objectif n'est pas de traquer les notes, mais bien d'axer la pédagogie sur la progression. C’est en prenant compte de cette dynamique globale, que MyMentor peut aujourd'hui affirmer son engagement sur la progression de l'enfant.
J'ai proposé d'inscrire Laura, 12 ans, qui va entrer en classe de cinquième, au collège. Elle a une moyenne de 7 en français. Ses notes dans les autres matières ne sont pas catastrophiques, mais ont eu une progression négative.
Elle a également beaucoup de mal à se mettre au travail seule et met un peu de temps avant de réussir à se concentrer.
Le cours à domicile est tout à fait adapté à Laura, qui a peut-être eu des difficultés pour s’organiser avec le passage de l’école primaire au collège. Davantage de matières, nouvelle classe, nouveau rythme, nouvelles exigences, davantage de devoirs à la maison. Laura, proche de son ancienne maîtresse à l’école primaire, éprouve des difficultés relationnelles avec tous ses nouveaux enseignants.
Après avoir rempli un questionnaire en ligne avec des informations basiques et un complément plus pédagogique, le nombre d'heures par semaine est estimé, via un échange téléphonique.
Un mentor lui est attribué. Il est choisi en fonction des difficultés scolaires et du caractère de Laura.
Le parcours d'inscription et le premier cours permettent de connaître l'enfant.
Exemples du questionnaire en ligne
Le suivi de Laura s'établira sur 1 h 30 de soutien par semaine soit 6 h par mois pour un montant mensuel de 174 €, à savoir que les parents bénéficient également d'une réduction d’impôt de 50 %.
Le suivi de Laura débutera alors dès sa rentrée scolaire et s’effectuera toute l’année.
Cela lui permettra de favoriser le relationnel avec son mentor. Un mentor impliqué permet à l’enfant d’être rassuré et l’aidera à progresser naturellement. Laura ne sera pas sous la pression d’une réussite « chronométrée ».
La durée permet également de réajuster la pédagogie et s’adapter à l’évolution de l’enfant.
Le premier mois est sans engagement, cela permet de tester et valider cette collaboration entre le mentor et Laura et de calibrer la pédagogie.
Selon l’engagement du site, Laura en fin d’année devra donc atteindre a minima la moyenne de 11/20.
Tony passionné par la pédagogie souhaite réellement aller plus loin dans l’accompagnement. Il évoque, par exemple, le fait que le décrochage scolaire a été estimé à 10 000 € par enfant pour l'État français.
Lorsque je m'étonne sur ce chiffre, il m'explique que la maladie, la délinquance, le chômage, le RSA sont autant de résultantes possibles en réponse au décrochage scolaire. C'est pourquoi, selon lui, il serait peut-être intéressant de réfléchir à du sur-mesure pour les enfants en fonction de leur particularité, de leur caractère… que l'éducation s'adapte à l'enfant en diversifiant les formats d'enseignements et les accompagnements.
Il existe d’autres professionnels dans ce secteur et beaucoup d’étudiants proposent également leurs services pour vos enfants. Veillez toujours à vous assurer des objectifs de chacun, ainsi que de leur engagement.
Parfois, il s’agit d’un déclic pour renouer avec l’apprentissage.
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